Un atout à conserver pour la Mission locale
Par Resaida Dans Revue de presse, Tous Le 20 octobre 2011
Un an après sa mise à place, le bilan du Point relais santé est largement positif.
Alors qu’un doute persiste sur son renouvellement en fin d’année, l’équipe de la Mission locale Sud-Gironde, à Langon, appelle au maintien du Point relais santé. Dans un projet initié il y a un an par la Mission locale de Marmande, ce service a été développé dans d’autres structures similaires.
À Langon, cela s’est traduit par la mise en place d’un poste à mi-temps. Il est occupé par David Lusseau, détaché pour l’occasion du réseau Resaida (1).
« Soixante-dix jeunes ont pu être accueillis au Point relais santé », affirme-t-il. Le processus est assez simple. La Mission locale reçoit un public âgé de 16 à 25 ans, qu’elle accompagne dans un projet d’insertion professionnelle et sociale. « Les conseillers sont généralistes, rappelle Stéphanie Lader, responsable d’équipe. Sur un sujet aussi particulier que la santé, ils peuvent donc orienter les jeunes qu’ils reçoivent vers le Point relais santé ».
C’est parfois une simple formalité administrative, liée au parcours de soins, à la CMU ou à la mutuelle, qui nécessite cette orien- tation. Souvent, elle cache autre chose. « Lors de l’entretien, nous faisons avant tout de l’information. Mais l’entretien étant évolutif, nous abordons aussi bien le bilan de santé que les éventuelles addictions ou les problématiques qui peuvent être liées à la sexualité », dévoile David Lusseau.
« Mal-être, souffrance »Son expérience au sein de Resaida lui a permis de se constituer un solide carnet d’adresses dans le domaine de la santé et de la prévention. C’est ce même réseau qu’il utilise pour donner « les clés » pour ouvrir les bonnes portes, pour trouver la solution adéquate à un problème qui souvent n’avait pas été décelé jusque-là.
« Le plus souvent, la principale difficulté repose sur un mal-être, sur une souffrance. Un suivi peut être mis en place par exemple en proposant un suivi psychologique », explique David Lusseau, qui garantit « un lieu d’écoute en toute confidentialité, une parole libre sans jugement de valeur ». Stéphanie Lader estime que le Point Relais Santé (2) est devenu « une véritable plus-value parfaitement intégrée à la Mission locale ».
Le dispositif est officiellement maintenu jusqu’au 31 décembre. Son maintien au-delà de cette date est lié à l’obtention, ou pas, de son financement. Une réflexion est en cours sur ce point.
Olivier Escots
(1) Réseau d’éducation pour la santé. (2) Contact : 05 57 98 09 80.
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